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Mescladis e còps de gula
Mescladis e còps de gula
  • blog dédié aux cultures et langues minorées en général et à l'occitan en particulier. On y adopte une approche à la fois militante et réflexive et, dans tous les cas, résolument critique. Langues d'usage : français, occitan et italien.
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1 juillet 2016

Le Limousin existe-t-il encore ?

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Chronique d’une mort annoncée

 

Donc voilà, plus aucune mention du Limousin dans la NGR (Nouvelle Grande Région). Le Limousin avalé d’une seule bouchée et digéré par la Nouvelle Aquitaine, sans aucune opposition ou quasi. Certes le nom, au moins localement, restera, car il est trop ancré dans les habitudes linguistiques et, oui, dans l’histoire des pays d’ici, pour disparaître de si tôt. Le président Alain Rousset l’a d’ailleurs déclaré : « Je crois que nous allons vivre le retour des petites provinces dans notre grande région ». Quelle étrange expression ! Ce qui était une région, à l’égal de l’Aquitaine, devient une « petite province »…. Qui dit province, en France, dit capitale, et Alain Rousset parle depuis sa petite capitale : Bordeaux. Il n’y a pas donc d’autre modèle dans ce foutu pays que celui de la capitale et de ses provinces que l’on peut ainsi répliquer à l’infini, comme les poupées russes : Paris et ses provinces ; dans la province aquitaine, Bordeaux et ses « petites provinces » ; dans celles-ci, Limoges (en toutes petites capitales !), et sa micro-province, etc. Quelle interprétation que l’on en fasse, sur un point le message du président (de région), est on ne peut plus clair : le lieu des décisions politiques régionales sera bien la capitale Bordeaux et le Limousin demeura, comme le Poitou ou la Charente, une « petite province ». Cela en dit long évidemment sur la conception officielle de la démocratie en ce pays, puisque seule une capitale peut être le lieu de décision légitime sur des provinces subalternes par nature (et par étymologie !). Ceux qui pensent, comme moi, que la démocratie est locale ou n’est pas, ont encore du pain sur la planche.

Je profite de l’occasion pour célébrer la mémoire de la revue bimensuelle de feu la Région Limousin, vous savez, avec son grand bandeau vert clair et le logo à la feuille de châtaigner. Vous la receviez pliée en deux, dans vos boites à lettres, souvent mêlée au reste de la publicité. Elle s’appelait – cela semble déjà si lointain – la Lettre du Limousin, bien soignée, fournie de 16 grandes pages. Certes, c’était surtout de la réclame, pour l’essentiel, de la pub pour le conseil régional bien sûr et ses conseillers (charité bien ordonnée…), avec plein d’articles lénifiants illustrés de grandes photos couleurs. Ces articles chantaient quelque soi-disant réussite économique, quelque mirifique réalisation technique, vantaient quelque grand projet essentiel (la « regrettée » LGV, etc.), ils mettaient en avant quelque jeune prodige de la gastronomie ou de l’entreprise limousine… Figurait aussi – vous en souvenez-vous ? – une double page grise d’une infinie tristesse où chacun des partis entonnait sa chanson aigrelette et laissait pendre sa petite langue de bois (pour les collectionneurs, profitez-en, tous les numéros depuis 2009 sont encore en ligne)

Y figurait aussi une chronique occitane d’un tiers de page, que nous assurions, Baptiste Chrétien et moi-même, à tour de rôle, depuis 2011, consacrée à toute sorte de sujets ayant trait à la culture et à la langue, qui nous tombaient sous la main et nous paraissaient d’actualité : publications, expositions, musiques… C’était, je m’en rends compte, l’une des seules rubriques culturelles de la revue, voire la seule, si l’on excepte quelques interviews et présentations de troupes ou d’artistes. Nous avions été sollicités pour tenir cette chronique, à laquelle nous nous astreignions évidemment de manière purement gracieuse. Nous étions certes contenus à la portion congrue ; il ne fallait pas exagérer, par exemple tenter d’étendre notre chronique à plus de la moitié de l’une des photos rutilantes qui ornaient les pages cossues d’auto-propagande régionale, ou pis encore il ne fallait pas chercher à y faire trop paraître… d’occitan (comme on le sait, l’occitan est acceptable, à condition d’être en français !).

Puis vint le n° 115 de novembre 2015, pour lequel, on n’oublia pas de nous rappeler, comme à chaque fois, l’échéance de remise de l’article. Il parut. Puis, plus rien. La revue, sans aucune annonce, avertissement ou remerciement de ses dévoués collaborateurs, il fallut se rendre à l’évidence, avait disparu corps et biens, avec tout le reste, au moment de l’élection des conseillers de la nouvelle région (une région – excusez-moi de me répéter – que les citoyens n’ont pas choisie, et qu'ils ont accepté de ne pas la choisir en votant quand même pour les conseillers). Mais, après tout, on pouvait imaginer le maintien d’un revue consacrée à la partie limousine de la NGR. J’ai bien tenté d’écrire à mon contact au journal, la personne qui nous rappelait à l’ordre si nous oubliions d'envoyer nos papiers, pour savoir ce qu'il en était, avoir des nouvelles, mais en vain. La revue était morte. On nous avait gentiment fait bosser gratuitement pendant cinq ans et balancé comme de la merde. Certes, tel devait être aussi le sort des journalistes qui y travaillaient et qui ont peut-être perdu leur salaire. Je n’en sais rien, puisqu’il n’existe aucune communication sur le sujet. En lieu et place, nous avons tous reçus, souvenez- vous, au mois d’avril, une feuille de choux similaire (mais réalisée à la va-vite sur du mauvais papier) intitulée Spécial nouvelle région, un truc incroyable de pure propagande stalinienne avec cinq pleines pages de portraits de conseillers, tous plus hideux les uns que les autres (je veux dire bien sûr, les portraits) et où Alain Rousset, sur 6 pleines pages – à tout seigneur tout honneur –, prenait la peine de répondre à douze questions, dont aucune d’ailleurs ne concernait la culture, celle-ci étant entièrement absente de ces 23 feuillets. Les bafouilles des partis à la pendante langue de bois, baignant dans un vert pisseux, y prenaient les deux pages qu’elles avaient déjà dans la Lettre, et je me suis dit qu’il y avait de fortes chances pour qu’il s’agisse du remplaçant éditorial en transition.

J’ai souvent dit combien la région Aquitaine, grâce à la présence du basque, s’était montrée plus décidée et créative en matière de promotion des langues régionales que le Limousin et qu’il ne pourrait pas nous arriver pire que ce que nous avions connu. Tout bien considéré, il se pourrait que je me sois trompé.

En tout cas, ici nous les aurons toutes avalées, toutes. Je dis nous en pensant aux acteurs impliqués dans la valorisation de l’occitan limousin, mais je ne veux pas parler pour les autres, qui peuvent très bien le faire eux-mêmes. Moi, en tout cas, pour ma part, je n’oublierai pas le sort fait à la Coordination Occitane du Limousin, la manière dont tous les élus, et la région même, l’a traitée par le mépris. Je n’oublierai pas la superbe et les promesses non-tenues par le président de région Jean-Paul Denanot, en particulier sur la réalisation d’une enquête sur ce que les Limousins souhaiteraient pour leur langue à l’agonie (voir ci-joint). Je n’oublierai pas l’incroyance arrogance et suffisance du conseiller Jean Daniel lorsqu’il reçut le 11 juin 2014, non la Coordination, mais quelques personnalités occitanistes triées sur le volet (pantalonnade à laquelle je regrette infiniment d’avoir participé). Je n’oublierai pas non plus la désinvolture insultante de Catherine Rolland (Direction du développement culturel) qui, malgré ses engagements, ne donna aucune espèce de suite à cette rencontre (voir le même article). Je n’oublierai pas comment, dans quel isolement, Estela Urroz, élue du Parti Occitan à la région, s’est battue pour réclamer la réunion du Conseil académiques des langues régionales au rectorat de Limoges, qui est pourtant de droit. Mais elle se battit néanmoins en pure perte. Je n’oublierai pas enfin le silence assourdissant qui semble avoir saisi depuis la plupart des militants et acteurs associatifs qui portaient envers et contre tout ce combat légitime pour la pluralité linguistique décidément si difficile à mener en France en général, et en Limousin en particulier, terre de la francophonie exclusive où la chasse aux patois n’a de fait jamais cessé.

Que reste-t-il aux Limousins, qui plus est depuis qu’ils ont appris qu’ils ne vivent plus en Occitanie, après l’OPA des Languedociens pour s’en assurer l’exclusivité ? On se le demande… Une chanson peut-être ?

 

Jean-Pierre Cavaillé

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Commentaires
G
Claude Sicre a raison. Les Limousins, Auvergnats, Occitans, Gascons.... nous sommes Français (je parle des gens normaux, pas des militants qui font 0,2% aux législatives)<br /> <br /> <br /> <br /> Même les Provençaux les plus identitaires se disent Français alors qu'ils sont les seuls parmi les pays d'oc qui pourraient avoir un pays indépendant vivable économiquement.<br /> <br /> Ils seraient les seuls à ne pas mendier un visa pour pouvoir aller travailler en France comme les Algériens.
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H
Je me permets de vous informer de la sortie du livre "La domination française", disponible sur Amazon :<br /> <br /> https://www.amazon.fr/domination-francaise-Portrait-guenon-predateur/dp/1534827560/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=<br /> <br /> <br /> <br /> Le livre développe de façon "relativement" systématique des thèmes que vous abordez (peremptoirement) sur votre blog.<br /> <br /> <br /> <br /> Il contient un "Tractatus politico-philosophicus" dont certaines citations sont reprises sur le blog suivant:<br /> <br /> https://postcolonialbrittany.wordpress.com/2016/04/26/tractatus-politico-philosophicus-2/<br /> <br /> <br /> <br /> "Nous n’avons plus de provinces, & nous avons encore environ trente patois qui en rappellent les NOMS."<br /> <br /> <br /> <br /> Abbé Grégoire – Rapport sur la nécessité et les moyens d’anéantir les patois et d’universaliser l’usage de la langue française (1794)
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C
Il semble accepté par beaucoup ici - voire par tous - que l'action culturelle est forcément dépendante, et très dépendante, des subventions et du bon vouloir des élus . <br /> <br /> C'est faux ! Parce que c'est une vérité partielle . Et ce sont les gens qui se sont trompés sur l'analyse de la situation occitane, et qui se sont donc épuisés dans des actions andronesques, qui en sont arrivés à conclure ainsi, faisant de leur vérité partielle une loi générale . <br /> <br /> Loi de moi l'idée de leur jeter la pierre : il y a dans ces gens beaucoup, la plus grande majorité, de personnes qui se sont données à fond dans ces actions, avec courage, générosité et détermination . <br /> <br /> Mais, et c'est ce que j'essaye de montrer dans le fil à côté depuis plusieurs mois, la situation occitane est extrêmement complexe, et tous les pièges nous attendent . C'est la seule chose que j'ai compris, grâce à mes rencontres avec certains penseurs qui, pour des raisons diverses, ne sont pas étudiés par l' occitanisme . Je ne prétends pas avoir les clés de cette complexité, je dois me tromper sur nombre de points , les solutions ne pourront être trouvées que collectivement, dans un mouvement qui accepte d'écouter et d'affronter les idées les plus divergentes, et donc de renoncer aux polémiques ( silence sur les arguments de l'adversaire, réduction à des clichés des œuvres de ceux que l'on combat - voir certains passages du fil à côté - non lecture de ces œuvres, caricatures, attaques ad hominem, petits mensonges qu'on croit utiles à la cause, etc etc ) pour entrer dans le champ de la pensée critique . <br /> <br /> <br /> <br /> C'est faux, ai-je affirmé : <br /> <br /> 1) il y a des actions culturelles qui n'ont besoin d'aucune subvention . Si vous n'en connaissez pas, je vous donnerais des exemples .<br /> <br /> 2) le bon vouloir des élus est effectivement nécessaire pour avoir des subventions, qui sont utiles et qui sont dues par les pouvoirs publics à la culture occitane, à mon avis, mais ce bon vouloir dépend d'un rapport de force qu'il faut construire . Avec le plus grand public possible, puisque nous sommes en démocratie . Est-il plus facile de construire ce rapport de force par l'action politique ( se présenter à des elections, entres autres et pour faire court ) ou par l'action directement culturelle ? On me dira : " les deux sont complémentaires ", et on aura raison . Mais il s'agit de savoir si c'est la prise de conscience de l'intérêt d'une langue/culture qui fédère le plus de gens ou si ce sont d'autres questions ( situation de l'emploi en Occitanie, désertification rurale, problème paysan, écologie, etc ) qui amènent des gens à se sentir "occitans " de part la spécificité de leurs problèmes et la spécificité des solutions ( régionalisation, autonomisme etc ) . <br /> <br /> Si l'on regarde bien la réalité du mouvement occitan, on voit bien que c'est la question de l'intérêt pour la langue/culture qui a fédéré des énergies ( pas assez, certes ) et non les mots d'ordre politiques ( au sens de LA politique ) . <br /> <br /> Ici se fait jour une réalité, rappelée par certains, que le mouvement occitan est formé d'une majorité d'enseignants, d'animateurs, d'artistes et autres professions ayant directement à voir avec la culture ( ou les loisirs, le tourisme etc ) et non d'ouvriers, de paysans, de personnes non qualifiées et souvent au chômage, d'artisans, de cadres ou de patrons d'entreprises privées etc . <br /> <br /> Doit-on regretter la réalité, ou l'analyser et comprendre ce qu'elle nous enseigne ?<br /> <br /> J'en tire : le mouvement occitan est formé comme il l'est parce que le problème est celui d'un intérêt assez récent, dans sa diffusion la plus large, pour des questions d'identité linguistico-culturelles qui sont un "plus" ( culturel ) découvert par des gens qui ont eu le temps/les moyens/la curiosité/ l'heritage propres à ce faire, dans le cadre de la société française, et qui, parce que c'est complexe, peinent à en montrer l'intérêt général . Leurs idées n'étant pas admises "naturellement /spontanément " comme des évidences, ils cherchent des responsables :<br /> <br /> - le colonialisme intérieur etc <br /> <br /> - l'aliénation des populations <br /> <br /> - la bêtise des militants qui ne pensent pas comme eux<br /> <br /> - la malignité et/ou le conformisme ( voire plus grave ) des élus <br /> <br /> sans se rendre compte que les idées qu'ils professent ne sont pas des évidences, qu'ils ont mis eux-mêmes un certain temps à les comprendre, sans se rendre compte qu'ils sont des pionniers et que le travail de pionnier est difficile et long, et que les populations ont d'autres chats à nourrir de façon bien plus urgente et vitale . <br /> <br /> <br /> <br /> Je répète ce que j'ai dit à côté : la situation occitanne n'est pas et n'a jamais été d'ordre " nationalitaire " ( lorsque toutes les questions - économiques, sociales, politiques, écologiques, culturelles - ne peuvent trouver leurs avancées que dans un changement de cadre national ) car, dans ce cas, c'est toujours un peuple qui y pousse . L'échec des tentatives occitanistes pour se placer dans ce cas de figure est patent . <br /> <br /> Elle est - ce sont toujours des artistes, des intellectuels qui ont mené la barque - d'ordre culturel . <br /> <br /> Une fois les utopies abandonnées, et la spécificité occitane comprise comme telle ( ce qui fait mal parce que pas d'exemples similaires ailleurs ), et donc l'extrême difficulté mesurée, on peut s'atteller, ensemble, à INVENTER de toutes pièces notre chemin . Et donc à oublier les diatribes, les accusations, les rumeurs, les sous-entendus, pour œuvrer dans la joie .
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P
Au nom du PEUPLE OCCITAN, des paysans limousins, des pâtres alpins, des buronniers auvergnats, des mineurs de Decazeville, des gemmeurs landais et des bonshommes albigeois, au nom du peuple occitan, de Confolens à Coni, BRAVO et MERCI pour votre action !!!<br /> <br /> <br /> <br /> (Quant aux bréjades stériles entre occitanistes, vous ferez la leçon au monsieur qui porte le même nom que vous. C'est lui qu'a commencé na na nère euh...)<br /> <br /> fin de la discussion pour moi.
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E
Quel dommage qu'au lieu de se battre pour leur langue et leur culture, des occitanistes veuillent ferrailler encore, et toujours, entre eux, contre eux et, pire, veuillent nous rejouer la pièce stérile d'une vie politique façon télé-réalité : qui lave plus rose, plus vert, plus rouge ?<br /> <br /> <br /> <br /> Pendant ce temps, profs, ouvriers, paysans, locuteurs natifs ou non, bref, quidams d'ici et d'ailleurs, les dernières générations de personnes qui parlent, ou qui savent de quoi nous parlons ne transmettent plus la langue à leurs enfants...<br /> <br /> Or, là est la question, qui se pose d'ailleurs dans toute l'Occitanie: à propos de transmission, qu'ont fait, que font, que feront les occitanistes qui se disent militants, qu'ils soient culturels ou autonomistes ?<br /> <br /> <br /> <br /> Quant à "l'affichage" d'un élu, virtuellement il est certes aisé de montrer ses muscles et d'afficher ses convictions.<br /> <br /> Concrètement, quand j'ai eu l'occasion d'agir, j'ai essayé de le faire de la façon la plus militante, mais aussi la plus adaptée à la mission qui m'avait été confiée pour 6 mois, dont rappelons-le, 2 mois de congés d'été + 2 mois de campagne électorale et de "fin de règne" limousin.<br /> <br /> <br /> <br /> Disons que sur les 2 mois pleins, j'ai "seulement" tenté un recours personnel contre le Rectorat de Limoges après avoir épuisé mes moyens d'élue, et que j'ai compté sur les doigts de mes deux mains, les militants occitans, qu'ils soient culturels et/ou autonomistes qui ont fait l'effort d'accompagner en personne le dépôt de ce courrier le 1er décembre 2015.<br /> <br /> D'autres avaient souhaité donner leur nom, d'autres soutenaient cette action mais avaient peur que ce ne soit retenu contre eux. Qu'ils en soient tous, ici encore, chaleureusement remerciés...<br /> <br /> A ce moment-là, c'est bien mon nom qui a été associé à l'occitan et à l'occitanisme, dans les médias qui ont daigné diffuser cette action.<br /> <br /> <br /> <br /> Mais ce qui m'importe, à moi, aujourd'hui, c'est que nous en sommes au même point, même si depuis, en février 2016, 1500 signatures ont appuyé une nouvelle demande de réunion du C.A.L.R. au Rectorat de Limoges !<br /> <br /> <br /> <br /> Fin finala, que ceux qui ont des idées d'actions concrètes les proposent et agissent, sans se cacher sous des pseudonymes ... Ufla, minet !
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