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Mescladis e còps de gula
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  • blog dédié aux cultures et langues minorées en général et à l'occitan en particulier. On y adopte une approche à la fois militante et réflexive et, dans tous les cas, résolument critique. Langues d'usage : français, occitan et italien.
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20 juin 2016

Paris/France, romance, sextrémisme et chauvinisme

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Les amours difficiles d’Inna et Caroline

 

                Je viens de lire un bouquin n’ayant a priori rien à voir avec le sujet de ce blog. Il est de Caroline Fourest et s’intitule Inna. Les paradoxes d’une Femen (paru en 2014 et déjà en poche !). Il est consacré à Inna Shevchenko, l’une des figures majeures du mouvement Femen. Inna s’est réfugiée en France après avoir tronçonné en 2012 une croix géante à Kiev, échappant de justesse à la police et elle y dirige la branche française des Femen. Il me faut dire que je travaille en ce moment sur la nudité protestataire (en partant de loin, c’est-à-dire des Quakers britanniques et américains qui, au XVIIe siècle, allaient par les rues et dans les lieux de culte « naked as a sign ») et, élève sérieux, je lis tout ce que je peux sur la question. Ce livre contient sur le sujet, évidemment, des choses intéressantes, même s’il présente toutes les faiblesses de la narration journalistique, enjolivée, qui plus est, de la romance de son auteure éprise de la belle, mais sauvage et rétive Inna, vouée corps et âme à sa cause féministe.

                Un ingrédient du livre, apparemment tout à fait secondaire et sans aucune originalité, m’a arrêté par sa banalité, son évidence même. Il s’agit de la représentation du décor, l’évocation du lieu de cette idylle militante : la ville de Paris et la France dont Paris (intra muros) est présenté à la fois comme la quintessence et le résumé, à tel point qu’il ne semble presque rien exister de notable pour Fourest en ce pays hors de la capitale. C’est à peine si elle fait une référence fugace, lors d’un passage à Marseille, à son enfance aixoise. Paris est la France et la France Paris, une unité mystique qui se suffit à elle-même.

              Ce décor, réduit à quelques clichés, est une carte postale pour touristes pressés, ceux qui diront connaître la France parce qu’ils ont vu Paris. D’ailleurs les Femen ukrainiennes réfugiées dans la capitale, entourées de journalistes et de militantes qui les ont rejointes ou les soutiennent (comme Fourest, même si elle n’est pas toujours d’accord – loin s’en faut – avec leurs choix tactiques) semblent être dans ce cas peu curieuses de sortir de la capitale et même, au moins pour ce qui est d’Inna, d’apprendre le français (elles sont des militantes globales, qui privilégient dans toutes leurs actions l’usage de l’anglais : « Fuck Church », « Muslim Women Let’s Get Naked », etc.), au grand dam de Caroline, si naïvement convaincue de l’universelle supériorité de la culture littéraire et politique française, que nous en sommes gênés pour elle.

               Dès l’arrivée des Ukrainiennes, Caroline leur dit avec fierté : « Vous verrez, Paris, c’est la plus belle ville au monde pour se battre » (p. 32). Quelques mois plus tard, s’adressant à Inna : « Il est plus que temps que je te montre Paris. Le vrai Paris, celui où l’on refait le monde autour d’un vrai dîner » (p. 98). Ah ! Paris, l’art de la conversation, de la commensalité et des idées ! Trois clichés en un… Mais, « où emmener dîner une révolutionnaire à qui l’on veut montrer Paris, son nouveau refuge, si ce n’est au Procope ? […]. Voltaire et Rousseau y avaient leurs ronds de serviette » (p. 100.). Voilà pour les références culturelle, dont Caroline ne cesse de s’étonner que ces sauvageonnes de l’Est les connaissent déjà pour la plupart (mais oui, extraordinaire : elles connaissent Voltaire et la Commune !). Pour le décor urbain, même pacotille : « Le premier matin, Inna et Oksana ouvrent leur fenêtre sur des gens roulant à vélo le long du canal. – ça c’est Paris ! ». Mais Paris n’est pas que la ville du vélib’, « Paris, c’est aussi la capitale de l’amour. […] Un soir après dîner, nous marchons le long du canal, dans ce décor de film immortalisé par Arletti. Sur le pont, elle [Inna] regarde l’eau se refléter ses pensées, et moi l’eau refléter sa beauté. Elle va flancher, s’approche, puis se cabre comme un enfant effrayé. – C’est une catastrophe, ton pays. On va toutes finir par abandonner la lutte à cause de ce romantisme, ce n’est pas possible ! » (p. 191). Paris, bien sûr, capitale romantique, et la France aussi, par divine identité métonymique.

                Inna, sensée prononcer ces mots (mais attention c’est Caroline qui écrit !) exploitera d’ailleurs le topos pour le bousculer violemment, comme elle en a l’habitude, déclarant à la presse, lors d’une action contre l’impunité des violeurs : « La France capitale du romantisme, est devenue la capitale du viol » (p. 108). Du reste, quand on lui demande si elle « aime vivre à Paris », étant entendu, comme une chose évidemment allant de soi, que l’on ne peut qu’aimer Paris et a fortiori lorsque l’on vient de ces pays du grand Est sauvage, Inna répond, là aussi, en décevant terriblement Caroline : « je ne sais pas. Je ne vis pas vraiment ici. Je vis dans mon combat » (p. 109).

               Pourtant Caroline ne ménage pas sa peine, mais Inna décidément est ingrate et cynique. Caroline l’accompagne à la préfecture, pour sa carte de séjour et nous rapporte une historiette parfaitement édifiante, ne fussent les sarcasmes d’Inna : une femme qui a dû fuir un pays africain lui donne cinq euros pour ses photos et lui dit : « Tenez, gardez l’argent, ce pays m’a tant donné… ». Je cite encore : « Les larmes me montent aux yeux. Inna comprend que c’est à cause de la façon dont elle a parlé de la France et se moque. – Stupide nationaliste ! – Quoi ! J’adore quand mon pays sait se faire aimer. » (p. 366). Il est certain en effet, que la générosité de la France en matière de droit d’asile et d’accueil des réfugiés est sans égale, nous en convenons tous !

             Caroline, malgré tout, ne baisse pas la garde et se donne beaucoup de mal pour faire aimer à ses protégées ukrainiennes le modèle français républicain et laïque et surtout pour leur montrer combien ses élites sont étincelantes, non par leurs actions certes, mais au moins par leurs discours flamboyants, des discours efficaces, capables d’infléchir les lignes politiques (Caroline, c’est sûr, elle qui est toujours fière de nous montrer qu’elle a des contacts dans les ministères, que la police en haut-lieu la respecte, se rêve en conseillère du prince). Elle l’explique à Inna, bonne fille : « … ces batailles parisiennes, c’est si ennuyeux que ça ? D’accord, ce n’est pas de la bagarre de rue, mais c’est amusant quand même, non ? » et Inna de répondre (selon évidemment ce qu’en rapporte Caroline car nous n’étions pas là !) : « Intéressant. Je crois que je commence à comprendre comment ça marche ; il suffit qu’une ou deux intellos respectées [sic !] donnent le ton et tout le monde se met en mouvement. » (p. 239). Enfin, Inna semble vouloir comprendre, même si elle ne cesse de se plaindre de l’intarissable bavardage des intellos parisiennes (ou françaises, puisque c’est la même chose) et de se méfier comme de la peste de cette amie certes si utile, mais visiblement quelque peu intrusive.

                La France (Paris), pour Caroline, c’est quand même mieux que partout ailleurs, même pour les femmes ! « Ici, les femmes ont une vie, un avenir, un avis… », fait-elle dire (en son for intérieur !) à son héroïne (p. 158), qui pourtant semble en réalité beaucoup plus critique ! La France, renchérit Caroline, est  « un morceau de terre où les femmes peuvent continuer à avoir des convictions même si elles sont mariées, et où leur mari peut garder les enfants. Si exotique vu d’Ukraine » (p. 106). Je ne connais pas l’Ukraine, mais j’ai bien de mal à penser que la société y soit aussi résolument et absolument machiste. Passons. En tout cas, les femmes en France (id est Paris), pour Caroline, sont tellement mieux qu’ailleurs, qu’il leur est presque impossible de lutter avec la détermination et la vigueur des Femen : « Le contraste entre les Ukrainiennes et les Françaises est trop flagrant. La démocratie attendrit les corps et l’esprit. Je ne vois pas comment transformer ces gamines pleines d’avenir, venues à Femen pour quelques sensations, en « warriors » dignes du bloc de l’Est » (p. 160).

              En fait la question de fond, dans le système idyllique français est celui de la pertinence et de la légitimité du combat Femen dans ce merveilleux pays et (c’est pareil) cette merveilleuse ville ; même si Caroline ne le remet pas en cause quant au fond. Mais c’est bien ce que l’on comprend : pour elle, les bons combats sont d’abord ceux à destination des autres femmes du monde, et en particulier des femmes des pays d’islam, et en France ceux menés pour les femmes originaires de ces pays et contre l’extrême-droite. Par contre, elle s’agace très fort de toutes les actions qui seraient justifiées partout ailleurs mais qui sont déplacées ici. D’ailleurs, elle a sa théorie : « la vérité, c’est que les journalistes reprennent les actions des Femen lorsqu’elles sont réellement pertinentes » (p. 315). Il est certain en effet qu’une action pertinente est une action reprise pas la presse et qu’une action bien médiatisée est, de ce fait même, pertinente ! CQFD.

                Pourtant – allez savoir ? –, la presse reprend des actions des Femen que Caroline ne juge absolument pas pertinentes en France (c’est-à-dire à Paris). Par exemple, l’action à Notre-Dame, le 12 février 2013. Elle avait pourtant avertie Inna : « Je te préviens, ici ce n’est pas comme en Ukraine. Les Églises et l’État sont séparés [question naïve, n’est-ce donc pas le cas en Ukraine, au moins formellement, c’est-à-dire légalement ?]. On a divorcé grâce à la laïcité. Ça veut dire qu’on se fiche la paix, chacun chez soi. » (p. 229). Inna et ses guerrières n’en feront qu’à leur tête, sonnant les cloches à Notre Dame et se faisant rouer de coups par les bedeaux. Caroline ne décolère pas : « Ici, c’est un pays laïque. Ils nous fichent la paix au parlement, on leur fiche la paix dans leurs églises ! ». Notre-Dame : « est un symbole d’ouverture aux touristes, un symbole de Paris. En l’attaquant, tu t’en prends plus aux Parisiens qu’à l’Église ! » (p. 235). Pour cette bouffeuse de curés s’il en fut, Notre-Dame (carte postale quand tu nous tiens !) est un symbole d’ouverture, le monument de tous les Parisiens... Mais elle oublie de souligner un point fondamental, que les Femen ne cessent pourtant de rappeler (voir leur Manifeste, par exemple) : elles ne sont pas laïques ! Pour elles la laïcité n’est qu’hypocrisie, puisqu’elle permet aux religions d’exercer la domination patriarcale sur le corps et l’esprit des femmes. Les Femen – c’est cela le sextrémisme – luttent, entre autres choses, pour la destruction des religions. On peut ne pas être d’accord avec elles sur ce point d’importance (et je ne le suis pas, pour ma part), mais il faut au moins reconnaître leur cohérence.

               Autre sacrilège : Caroline l’avait montré à Inna, toute fière : « C’est la mosquée de Paris… Elle a été construite en signe de réconciliation, pour remercier les musulmans qui se sont battus pour la France pendant la Première Guerre mondiale... » (p. 302). C’est-y pas beau ? Le cadeau de la France aux musulmans ! « Une mosquée laïque », symbole de la laïcité et de la générosité de la république ! Hé bien, cela ne manque pas, quelques semaines après, les Femen manifestent pour la libération d’Amina Sboui, enfermée à Tunis, devant la mosquée de Paris, « trahie par sa beauté » toute photogénique, (p. 311).

               Cette histoire d’amour, décidément, ne pouvait que tourner mal. Malgré tous les efforts de Caroline pour les initier aux belles choses, aux belles idées, à la belle langue, à la bonne cuisine, aux beaux monuments, Inna et ses amies semblent sourdes et aveugles à la beauté et à l’absolue exception de Paris-la France. Non violentes, elles s’y font pourtant battre peut-être plus que partout ailleurs. Mais – que voulez-vous ? C’est plus fort que tout – Caroline voit sa ville-pays avec les yeux d’un amour éperdu ; ce qui, manifestement, fait plutôt rigoler les amazones ukrainiennes…

 

Jean-Pierre Cavaillé

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Commentaires
D
Comment est-il possible d'écrire des choses comme Pierre B. en écrit ? Comment ne pas voir que ces considérations relèvent d'un fantasme irrationnel ?<br /> <br /> Je comprends qu'on puisse éprouver des peurs mais j'ai bien du mal à comprendre qu'on ne cherche pas à les raisonner, à les confronter aux faits.<br /> <br /> D'abord en matière de chiffres, croyez-vous vraiment au grand remplacement ? Pensez-vous que le(s) peuple(s) de France sont en danger de disparition à cause de l'arrivée d'immigrants ? Raisonnez-vous, que diable, observez les chiffres réels de la présence en France d'immigrés et voyez en quoi ils pourraient constituer une menace, la France, et sa/ses cultures, est-elle si faible qu'elle ne puisse accueillir une large proportion d'immigrants ? Voyez le Liban en comparaison, combien de réfugiés les Libanais ont accueilli. Non, vraiment, le grand remplacement est une pure spéculation issu d'une peur irrationnelle qui ne repose sur aucune donnée solide.<br /> <br /> Par ailleurs, vous faites des immigrés un groupe homogène auquel vous prêtez des attributs irréductibles (tribaux, sauvages en somme, incivilisables, incompatibles avec la culture européenne en résumé) sur des présupposés ethnico-génétiques, bref, vous les essentilalisez mais quel pourcentage représente réellement ceux que vous décrivez ? Et en quoi l'ensemble des immigrés nord-africains, puisqu'il s'agit bien d'eux, n'est-ce pas (?), seraient-ils réductibles à ces attributs définis a priori ? Et en quoi certains Français d'ascendance maghrébine qui seraient en effet des caïds diffèreraient en essence de petits français autochtones parfaitement capables de se comporter aussi en caïds ? Ne vous rendez-vous pas compte que des petits bien blancs, bien d'ici, peuvent aussi être des voyous, qu'il n'y a rien d'ethnique ou de génétique là dedans ? <br /> <br /> S'il existe une menace à l'égard des "petits peuples" (personnellement, compte-tenu de l'histoire des nos territoires et de leurs populations, je ne vois pas comment on pourrait aujourd'hui définir des traits ataviques ou des caractères consubstanciels aux Limousins ou à d'autres populations sur des bases ethnico-génétiques, il existe bien des traits socio-culturels hérités mais ils sont justement d'un tout autre ordre), et de leurs langues, c'est plutôt le libéralisme et l'uniformisation culturelle orchestrée par les multinationales et la société de consommation de masse contre laquelle le jacobinisme/bonapartisme fait pourtant mine de s'élever mais en réalité pour mieux asseoir la domination de la culture "centrale", des classes dominantes, franco-française au mépris des plus petits (n'entend-on pas qu'il vaut toujours mieux défendre le français plutôt que les petites langues ? que les Québécois l'ont bien compris, eux... - comme si les langues indiennes du Québec au passage ne méritaient pas d'être défendues - que la France et le français sont pris entre l'anglais globish et les langues régionales, on croit rêver, ils vont nous faire pleurer, comme si le français et la France étaient menacés alors que le français se porte très bien et fait partie des langues dominantes dans le Monde).<br /> <br /> Je vous poserai encore quelques questions : croyez-vous vraiment qu'un français d'ascendance maghrébine ne puisse en soi s'intéresser à la culture limousine et parler limousin ? Croyez-vous vraiment que le fait de cracher sur la France ou le Limousin s'explique par un caractère génétique, atavique, incompatible avec les faits culturels européens ? Et si dans quelques dizaines d'années les Français étaient plus bronzés comme vous le dites, pensez-vous vraiment que cela les empêcherait d'être héritiers d'une culture française ou limousine/occitane et de parler des langues autochtones ? Savez-vous que la plupart des langues de l'immigration ne sont pas transmises justement parce qu'on a bien mis dans la tête des parents, comme on l'avait fait avec nos grands-parents, qu'il ne fallait pas parler autre chose que le français à la maison pour que les petits puissent s'intégrer, bref, vive le monolinguisme ? Ne me dites pas qu'on entend pas encore ce discours en France, cet a priori glottophobe ignorant tout des phénomènes linguistiques, notamment du plurilinguisme ?
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C
Je vois pas pourquoi ne pas laisser parler ce Monsieur, il me semble qu'il vaudrait mieux converser avec lui aimablement, et avec des arguments plutôt que de le traiter de fachoide ça avançe à quoi ? Il parle pas avec une mitraillette, il menace personne Et quand c'est qu'on converse avec les gens qui ont ces idées ? Plus de dialogue ? <br /> <br /> S'il écrit sur ce fil c'est qu'il a envie de parler avec nous.....je comprends pas cette attitude de taban, dans ce cas précis .
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P
Évidemment.<br /> <br /> Refus de toute notion de filiation biologique, universalisme fanatique.<br /> <br /> Je n'existe pas, je n'ai pas de peuple à part l'humanité. La langue fait le peuple et non la filiation.<br /> <br /> La seule race Limousine est bovine, les humains n'ont pas de race.<br /> <br /> La France est contre l'immigration et les journalistes Limousins sont tous de droite.<br /> <br /> Je suis fachoïde et affreux.<br /> <br /> Déprimant.<br /> <br /> Adieu Monsieur
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T
"les gènes locaux" ! syntagme n'ayant aucune espèce de valeurs scientifique, comme l'ensemble de ce délire fachoïde. A l'avenir j'efface, évidemment!!!!
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P
""Il est certain en effet, que la générosité de la France en matière de droit d’asile et d’accueil des réfugiés est sans égale, nous en convenons tous !"""<br /> <br /> Oui...<br /> <br /> Oui la république colonise nos peuples et non elle n'est pas radine en matière de droit d'asile à moins d’être de mauvaise foi.<br /> <br /> 15 millions d'allogènes en 50 ans et la promesse d'un avenir multiculturel et métissé pour nos peuples, c’est-à-dire un non avenir, un ethnocide, généralisé à l’ensemble des pays d’Europe de l’Ouest.<br /> <br /> Évidemment ils vont pas faire venir 30 millions d'immigrés en un seul coup, ça leur poserait trop de problèmes, mais l'idée reste de faire venir tout ça sur la longue durée afin d'éradiquer toute présence indigène sur le territoire de leur république universelle.<br /> <br /> Ce n'est certainement pas l'état qui refuse les migrants, mais la population native consciente d'elle-même et non assimilée au régime.<br /> <br /> <br /> <br /> Je suis arrivé sur ce blog en tapant "le limousin n'existe plus" sur google.<br /> <br /> Car, coupé volontairement des médias et de l'actualité déprimante, j'ai appris ce soir que j'étais désormais un 'néo aquitain' ou je ne sais trop quoi, en devant choisir ma région sur le site de pôle emploi... Pourtant je me suis toujours considéré comme un natif Limousin, je n'avais pas mesuré l'ampleur de ce qu'il faut bien appeler un ethnocide, après la langue et la culture, le nom même disparaît. Bientôt, le peuple lui-même sera entièrement remplacé, c’est déjà largement entamé.<br /> <br /> <br /> <br /> Jamais je ne comprendrais votre logique de gauche, vous luttez contre les linguicides et ethnocides de l'état, mais pas contre sa politique de colonisation migratoire, politique menée avec un tel fanatisme qu'ils en arrivent aujourd'hui à définir la France comme un pays d'immigration et expliquent fièrement qu’un tiers des Français sont d’origine étrangère.. Ce régime de gauche nie depuis toujours le fait qu’il y ai des peuples indigènes sur son territoire, il nous enferme de force dans l’universel.<br /> <br /> Ni la langue, ni le peuple du Limousin n'existeront dans le futur si ils décident de continuer l'immigration, politique qui ne peut qu'évidemment, qu'accentuer le linguicide et l'ethnocide. Vous défendez des langues, mais défendez aussi les conditions accélérant la mort de ces langues. Vous ne défendez pas les peuples natifs d’ici, puisque vous verriez bien leurs territoires historiques peuplés par le monde entier.<br /> <br /> <br /> <br /> Si les allogènes crachent sur la France, ça n'est pas sur cet état qu'ils crachent, puisque cet état les fait venir et les légitime en leur donnant sa nationalité universelle, mais c'est sur les natifs que les allogènes crachent car ils sont des petits colons.<br /> <br /> J'ai 30 ans, je connais très bien l'idéologie des allogènes de ma génération avec lesquels on me force à vivre, des milliers de morceaux de rap en témoignent, l’état ayant préféré nous mettre ça dans les oreilles plutôt que les langues de nos ancêtres, les allogènes marchent avec les dominants qui les privilégient à tout niveaux, haïssent les prolos locaux et ont une mentalité de conquérants, ils se fichent et méprisent toute langue locale, toute culture locale, pour mieux imposer la leur, soutenue par l’état, basée sur la haine raciale des natifs, et ils osent appeler ça l’antiracisme… <br /> <br /> Qu’ils soient gentils ou méchants, leur simple présence massive est une menace vitale pour les peuples d’ici. L’état Français est pro migrants. Tout les médias officiels sont pro migrants. L’Ue et l’Occident sont pro migrants.<br /> <br /> C’est pas un refuge ici, mais la terre des ancêtres. Un jour, nous décoloniserons l’Europe de ses 40 millions d’extra Européens.<br /> <br /> <br /> <br /> Pourquoi vous êtes tous d'extrême gauche ? Pourquoi vous n’admettez pas que le colonialisme français aussi bien ici que dans le monde entier est universaliste et de gauche, comme vous ? Pourquoi vous confondez la civilisation française à laquelle un limousin appartient, avec la "nation française", création de gauche ?<br /> <br /> Pourquoi vous attribuez à tout les peuples de France une identité universelle alors qu’il n’en est rien du tout ? Militants Corses, Bretons, Occitans, Basques etc.. tous se définissent par une même identité universelle, ça n’a rien de bizarre, juste que tous sont utilisés par l’extrême gauche qui prétend les défendre alors qu’elle veut les détruire. Heureusement qu’il y a des mouvements comme Adsav.<br /> <br /> Pourquoi vous défendez des allogènes tribalistes n’ayant rien à faire ici et pourquoi vous attaquez des indigènes ne faisant que défendre leur survie et leur foutue peau sur la terre de leurs ancêtres, en les qualifiant du terme diabolisant d'extrême droite ? <br /> <br /> Quand il n'y aura plus un natif ici, les allogènes et métisses se foutront bien de nos langues et cultures... peut-être on aura des réserves...<br /> <br /> Post colonial studies etc.. La gauche mène à la mort... elle détruira les peuples d’ici et dans 200 ans, les Limousins, Basques, Bretons et tout les peuples indigènes d’Europe n’existeront plus du tout, mais les Français seront probablement toujours là, ils auront juste totalement bronzés, leur filiation sera Africaine ou moyen-orientale, leur drapeau sera bleu blanc rouge, peut-être avec un croissant au milieu, leur culture sera urbaine, industrielle, puis leur langue sera un mélange de Français, d’arabe et de langues Africaines… Rassurez-vous, les peuples d’ici existeront toujours à travers les 1 ou 2% de gènes locaux qu’auront ces populations du futur…
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