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Mescladis e còps de gula
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Mescladis e còps de gula
  • blog dédié aux cultures et langues minorées en général et à l'occitan en particulier. On y adopte une approche à la fois militante et réflexive et, dans tous les cas, résolument critique. Langues d'usage : français, occitan et italien.
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12 novembre 2006

Combi / Peirat : Eschantits

 

Las boinas lo long de la via se boteren en marcha[1]

 

eschantits

 

Bernard Combi est une présence phénoménale, une voix énorme, une force qui avance.

 

Son cd, Eschantits, réalisé avec Olivier Peirat, que nous étions au moins quelques dizaines à attendre impatiemment, est enfin paru ; il est beau à voir, à lire et plus beau, bien plus beau à écouter. Qui ne connaît pas encore Combi est tout de suite saisi – c’est le mot – par la puissance et la chaleur du timbre, la générosité, la tendresse, la sensualité de la voix, la force, le rythme de la diction ; toute la sorcellerie vocale du grand chamane limousindien. La musique de Peirat fine, raffinée même, pourtant simple, évidente et efficace creuse son propre espace quelque part entre les airs traditionnels du limousin, l’orient, du luth arabe et de la darbouka, l’art des troubadours, une pointe de blues, mais pourtant sans mélange, sans juxtaposition, le contraire de la world soup music, seulement de l’essentiel, presque de l’art minimal, qui ménage de longues plages méditatives et de grands moments de lyrisme où se dépense l’énergie accumulée du désespoir, qui est le sort du limousindien d’aujourd’hui et de toujours. Disons que dans sa version contemporaine ce désespoir se vit, presque fatalement, dans le destin de la langue, dont on ne dira pas qu’il est scellé, parce que justement on ne veut pas donner raison, on ne donnera pas, jamais, raison à nos fossoyeurs : de dedans la tombe encore, le chant du chamane empoisonnera l’atmosphère des maisons de caractère à charrettes encombrées de pots de fleurs, des villas clinquantes aux portails télécommandés et des lotissements blêmes à barbecue et portique. Les eschantits sont voués à réapparaître, tant qu’il y en aura un, ou une, pour détourner sa tête du lampadaire et plonger ses yeux dans la nuit. Les eschantits, ce sont les ardents, « sorte de météores ignés, formés des exhalaisons sulfureuses qui s’élèvent dans les lieux marécageux » dit le dictionnaire. « Feux follets » est le terme commun en français, mais il correspond mal à cette idée d’incandescence évanescente, de reviviscence née du bourbier. Combi, lors d’un concert, a dit un jour (j’y étais) que l’on ne devrait pas lever les yeux pour parler des morts, mais regarder plutôt vers le bas : « et si tout venait d’en bas, du magma ? ». C’est sur cette terre chargée d’eau et de vieux chagrins, de sueurs perdues, d’humeurs sombres, de foutre et de mauvais vin, de toutes les vieilles misères des vieux morts, de toutes les misères nouvelles des nouveaux morts, c’est sur elle que Combi pose son oreille, c’est de ce magma qu’il tire l’énergie et les éclats de sa voix erratique.

Les textes, bien sûr en limousin (on trouvera la traduction en français et en anglais), sont tous d’une grande beauté et forment un ensemble parfaitement cohérent. A qui veut « achever d’entrer », le cd ouvre une à une les portes de la langue et de la culture populaire et/ou savante de l’aire limousine. Le fond est constitué des chants traditionnels revisités avec l’intensité dont Combi est capable, et ce pas de côté, qui fait saisir toute l’amertume du cocu (L’autre jorn me maridei), toute la difficile sérénité de Piti Piare sur lequel s’acharnent les avanies domestiques (Me vòle pas faschar), toute la rudesse (et l’esprit) du sexual intercourse d'un moissonneur et d'une bergère (De medre me’m tornava), toute la fantaisie, la poésie des improbables épousailles du coucou et de l’hirondelle (Lo cocut e l’irondela) et de la belle, surréelle chanson énumérative qui est peut-être le sommet de l’album (Que donarai-ieu a ma mia ?). Comme les cailloux du poucet dans le grand bois, le cd est ponctué de perles de dau Melhau, déclamées par Combi à claire voix : « Faguet talament freg, ’quela annada, que ’lumeren lo fuec per Sent-Jan » (« Il fit si froid cette année-là, qu’on alluma le feu pour Saint-Jean »), « Queu buòu, amoros coma era, auria fach portar las banas a tot un tropeu de vachas » (« Ce taureau, amoureux comme il était, aurait fait porter les cornes à tout un troupeau de vaches »)[2].

Combi fait aussi sa place à l’un de ses propres Chants de bada-luna[3] et à un poème de Paul-Louis Grenier. Pau-Lois Granier (1879-1954) est un poète majeur, fréquenté régulièrement par Combi et dau Melhau, qui l’a publié, et il vaut la peine de donner ici le texte mis en musique par Peirat et Combi : « Escotas, a pè de la còla,/ un trin que redòla ;/ aqueste trin que fai/ lo bruch de mar/ e que sembla prés/ de passar/ e corre coma/ un estindòla/ ambe daus marmus/ umans,/ pòdes l’aspitar cent ans ;/ es una esclusa/ que reviscòla tos jorns malastrats,/ es una esclusa que redòla/ tos espers nejats »[4].

 

Le cd contient enfin un extrait du grand petit livre de Gisèle Chrétien, Un paisan lemosin dins las annadas 50, texte de mémoire apparemment modeste sur le grand-père des monts de Blond, où le récit prend tout à coup une épaisseur lyrique et même proprement métaphysique (si l’on veut utiliser un gros mot), à dix mille lieux de la déploration complaisante des paradis perdus de l'agriculture. Et dire que Melhau donnait, oui, offrait gratuitement aux visiteurs ce livre mal vendu pour la réception des vingt ans de sa maison d’édition ! Jugez pourtant de la qualité du texte choisi et lu par Combi, servi par une improvisation musicale de Peirat : « Saber, quela espessor que l’i via dins l’aer, quand la sopa fumava, quelas ombras dins lo brun, sus, denaut la clardat redonda de la lampa, quitament la « lumiera », pendilhada aus traus mai son pès coma un cuer de ganhon, a meitat chamin de la taula, quelas votz que sautavan de’n pertot, de l’estelon que purava, dau topin que siblava, de la teulada que crasenava, quo era los signes de na preséncia, que menet dau breç a la tomba, sens que zo sauguessan, tant de generacions de paisans, que lor balhava la man d’un biais, e la miseria de l’autre, e que se’n es nada, creiriatz, coma la miseria de dins lo temps, per laissar la plaça a n’autra miseria, e a la television, saver s’avem ben fach de la tuar ? Saber si l’avem tuada ? »[5]

Mais l’homme n’est jamais content de ce qu’il a ; ce cd à peine écouté le voilà qu'il se prend à désirer, à réclamer, à exiger au plus vite la parution d’un autre : celui de Tras, où Combi, déchaîné, se mesure à la magnifique contrebasse, libre, virtuose, inventive de Dominique Bénété. Une chose inoubliable. Ceux qui ont assisté aux concerts peuvent en témoigner.

 JP C

 

Voir les vidéos "pirates" de Combi et Peirat de Gilbert Brun et Franck Galmiche sur You Tube

 

[1] « Les bornes le long de la route se mirent en marche », Jan dau Melhau, extrait dit dans le cd, de Òbras completas, edicions dau Chamin de Sent Jaume.  Le cd peut-être commandé directement à l'Institut d'Etudes Occitanes du Limousin ieo.lemosin@free.fr

 

[2] Dans les mêmes Òbras completas.

 

[3] Ces poèmes sont très intéressants, ils sont aussi publiés aux éditions dau Chamin de Sent Jaume : ils ont pour moi une saveur beat generation, version limousine, évidemment.

 

[4] « Tu écoutes au pied de la colline, un train qui roule ; ce train qui fait le bruit de la mer et qui semble près de passer et courir comme une étincelle avec des murmures humains, tu peux l’attendre cent ans ; c’est une écluse qui ressuscite tes jours malheureux, c’est une écluse qui roule tes espoirs noyés »

 

[5] « Savoir, cette épaisseur qu’i y avait dans l’air, quand la soupe fumait, ces ombres dans le sombre, là-haut au-dessus de la clarté ronde de la lampe, la lampe même, la lumière, pendue aux poutres avec son contrepoids comme un cœur de cochon, à mi chemin de la table, ces voix qui sortaient de partout, de la bûche qui pleurait, de la marmite qui sifflait, du toit qui craquait, c’était les signes d’une présence invisible, qui venait peut-être du commencement des temps. Savoir, cette présence qui mena du berceau à la tombe, sans qu’elles le sussent, tant de générations de paysans, qui leur donnait la main d’un côté, et la misère de l’autre, et qui s’en est allée, croirait-on, comme la misère d’autrefois, pour laisser la place à une autre misère, et à la télévision, savoir si nous avons bien fait de la tuer ? savoir si nous l’avons tuée ? », Un paisan lemosin dins las annadas 50, Meuzac, edicions dau Chamin de Sent Jaume, 1984, p. 24-25.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
M
Eri a Venèrca (31) lo 26/09/2008 dins l’encastre del Festenal Occitania ont era programat lo duò Combi-Peirat. Quina suspresa per ieu! Òm se creiriá dins un tableu de Brueghel… La musica, val mai dire las musicas son d’ausir, plan segur, mas tanben de veire. Quina votz e quin jòc de scèna lo Combi e quina dentèla lo Peirat ! E la varietat dels instruments… Lo repertòri es fòrça plan larg e d’una riquesa insospechada per los que conéisson pas. Personalament una descoberta. Quora venon en çò vòstre, ronçatz-i !
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T
Bonjorn,<br /> <br /> Vaquí l'adrèça balhada sul cd :<br /> Institut d'Estudis Occitans dau Lemosin<br /> 05 55 98 28 90, ieo.lemosin@free.fr<br /> e tanben pels contacts :<br /> Combi : 05 55 73 08 36<br /> Peirat : 05 55 21 35 06<br /> e bona escota !
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S
Ont se pòt trapar lo Disc de Còmbi que l'escotèri a Rodès l'an passat e que ne demorèri trasvirat, estavanit. Es per ieu un dels melhor cantaires d'Òc.<br /> Amistats
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L
Je l' ai eu pour mon 32éme anniversaire et c' est un bon disque sans fioritures, décloisonné, plein de "nature", frais et entier.<br /> La alngue limousine y est bien maniée, mise en bouche et savourée.<br /> D' ailleurs, j' ai beau apprendre l' occitan, on est "obligé" de passer par le languedocien pour debuter, et bien c' est regrettable car le"Liousin" sonne tout de suite mieux à mes oreilles, car je reconnais tout de suite les tonalités derriére lesmots.<br /> Ma grand-mére qui "nie" cette langue parle Français mais a l' accent du Limousin que je reconnaitrai entre mille.<br /> Les fondations sont profondes mais arrivera t' on à préserver cet accent?<br /> <br /> Le sjeunes qui n' ont pas reçu de langue en tansmission orale et qui apprennent en partant de presque rien n' ont pas d' accent, comme je l' ai constaté pour beaucoup de bretonnants ou de périgourdins.<br /> <br /> Il nous faudrait une véritable méthode en langue Limousine entiére.<br /> <br /> Pratiquer le langue tous les jours entre amis ou non est la derniére solution avant que les langues de France ne disparraissent.<br /> <br /> Personnellement je suis Breton et Limousine et j' apprend les deux langues en essayant de prendre "l' accent", chose ardue mais nécessaire.<br /> <br /> Trés bon disque.
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T
Combi/Peirat<br /> Je suis bien d’accord, ce disque de Combi et Peirat est une merveille ! Ce disque, que j’ai fait écouter à des amis non-occitanophones qui l’ont beaucoup aimé, a renforcé mon idée que la musique était un excellent biais de faire de l’occitanisme, lorsqu’il s’agit de démontrer la beauté et la poésie de la langue occitane Combi se pose là… Les «non-sensibilisés » à la langue sont surpris par la beauté de cette musique faite de percussions, de vielle et de luth, ainsi que de cette voix tantôt sortie des profondeurs terrestres, tantôt descendue du ciel, cette alchimie donne cet excellent résultat que ces gens, qui ne connaissent pas Combi et Peirat ni non plus l’occitan et sa cause, prennent le disque en main, ce disque est beau, ouvrent le livret et découvrent la langue occitane ! <br /> Dans ce disque la musique est parfois entraînante, parfois pesante, toujours belle et si bien appropriée à ce magnifique choix de textes que Combi martèle lourdement ou laisse s’envoler allègrement…Tout cela nous donne une espèce de boiradis(1) complexe et paradoxalement tellement cohérent. Car ce qui s’exprime dans ce disque c’est bien le Limousin dans son entier, l’âme limousine, le cœur de ce pays difficile, de cette terre indomptable, dans toute son occitanité et dans toute son universalité aussi. Ces chansons sont limousines car occitanes et occitanes car limousines.<br /> Le choix des textes est fabuleux. Les aphorismes humoristiques de Melhau sont ici par la scansion transformés en pistes de réflexion capables de plonger l’auditeur dans d’interminables méditations.<br /> « L’autre jorn me maridei », forme limousine d’une traditionnelle chanson occitane dont la forme haute-auvergnate s’intitule « Passat deman » (2), sur le thème de l’homme trahi le jour même de son mariage, pied-de-nez aux habituelles chansons de mau maridadas(3) où les femmes endossent toujours le rôle de victimes. Avec en prime dans la version limousine deux couplets, celui où le mari se venge à coups de bâtons sur l’amant (rudesse et fierté de l’homme limousin) et le dernier sur la fatalité de l’événement où l’homme résigné se met à la fenêtre et parle au coucou (oiseau symbolique).<br /> « Escotas », texte de Pau-Loís Granier, le poète creusois, bibliothécaire de profession, qui dans sa conception globale de l’Occitanie n’hésitait pas à utiliser ou à ‘limousiniser’ des termes venus d’autres dialectes occitans. Combi n’a pas choisi l’un des poèmes historiques ou mythologiques de Granier mais un texte simple, puissant, tellement chargé en émotion, et l’interprétation de Combi, la musique discrète (pas encombrante) de Peirat, retransmettent fabuleusement la profondeur de ces vers. De quoi nous donner envie de relire Pau-Loís Granier…<br /> « De medre me’n tornava », chanson grivoise pleine de métaphores où la sexualité reprend ses droits face à de trop nombreuses chansons moralisantes où la fidèle paysanne attend patiemment son mari parti travailler ou faire la guerre. Oui la jeune bergère s’ennuie à mourir, non un peu d’amusement ne lui fait pas peur…<br /> « Me vòle pas faschar » ou le flegme du paysan limousin et la dénonciation des agissements de certains curés de campagnes qui confessaient parfois des femmes avec qui ils avaient eux-mêmes fauté. Retour sur un certain fatalisme limousin, fatalisme positif pour lequel lorsque les évènements arrivent c’est qu’ils devaient arriver, également la reconnaissance que l’homme n’a pas le pouvoir sur toutes les choses de la nature et encore moins sur celles de la nature humaine. Compris cela on se gâche beaucoup moins la vie…<br /> « Que donarai-ieu a ma mia ? » est une chanson construite sur le principe du conte énumératif, principe très prisé dans tout l’Occitanie et dans beaucoup d’autres traditions orales, notamment africaines. Certains doivent connaître la très belle version, enjouée et gaie, de cette chanson par les Quercyno-Rouergats du groupe La Talvera(4). Dans l’interprétation très limousine de Combi et Peirat pas de fioriture, ni dans la voix ni dans la musique, seulement la profondeur du sentiment amoureux, la dévotion tant ‘troubadouresque’ de l’homme à la femme, mais également lorsque l’on tombe dans le surréalisme des derniers couplets, deux propositions selon le sens que l’on donne au texte : soit que l’homme est prêt à tout pour sa dame, soit que ses moyens pour la servir sont restreints et que la dévotion aussi a ses limites. <br /> <br /> <br /> « Saber quela preséncia… », magnifique passage du texte de Gisèla Chretien (5) dont j’ai toujours regretté, en lisant ou en entendant ses mots, qu’elle ne fut pas de ma famille (6) …L’interprétation de ce passage (encore une fois magnifiquement choisi) par Combi est d’une beauté rare. Elle nous tirerait presque les larmes tant elle rend bien l’émotion de ce constat douloureux fait par G. Chretien que la direction prise par l’homme depuis quelques décennies n’est pas forcément la meilleure. Sans passéisme niais, sans nostalgie facile et racoleuse comme elle est à la mode de nos jours, ce texte est comme une photographie de Doisneau, il nous invite à nous souvenir de belles choses et nous fait nous poser une simple et légitime question : qu’avons-nous perdu, qu’avons-nous gagné ?<br /> Pour finir, bien que louange ne puisse se tarir sur le chant splendide de Bernat Combi, félicitons les deux excellents metteurs en musique et instrumentistes que sont Peirat et Combi, qui nous régalent du début à la fin de superbes mélodies et nous offrent à l’entrée et à la sortie du disque deux morceaux instrumentaux (« Las tres vias » et « Granada ») qui nous entraînent, selon notre humeur, aussi bien en terres arabes qu’à la cour de Ventadorn au XIIIè siècle. Ce disque est un magnifique voyage, du plus profond du Limousin à l’Orient méditerranéen en passant par toute l’Occitanie. <br /> Joan Bodon écrivait « Qu’es sus la talvera qu’es la libertat » (7), le Limousin ne serait-il pas la tauvera de l’Occitanie, Combi et Peirat d’excellents passeurs et revendicateurs de cette liberté ? Merci à eux !<br /> <br /> Baptiste Chrétien<br /> 1- Mélange, en occitan limousin<br /> 2- A écouter, cette version par le groupe Cap-Negre, album ‘Passat deman’, chez Modal, 1999<br /> 3- Chansons de ‘mal-mariées’ où les femmes se plaignent souvent de leur malheurs conjugaux.<br /> 4- A écouter, cette version par le groupe La Talvera, album ‘Pòble mon pòble’, chez CORDAE, [ca 2003]<br /> 5- Un paisan lemosin dins las annadas 50, Meuzac, Lo chamin de Sent Jaume<br /> 6- Qui sait ? Nous sommes bien peu de Chrétien en Limousin (!) et ses Monts de Blond ne sont pas si loin que ça de mes Monts de Saint-Goussaud… <br /> 7- C’est sur la friche au bord du champ qu’est la liberté.
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