07 février 2013

« Une cuisinière vaut dix élèves de l'École des Chartes ». Charles de Tourtoulon

  Une communication révolutionnaire au Congrès de philologie romane (1890)   Je publie ici quelques pages de la communication de Charles de Tourtoulon au Congrès de philologie romane de Montpellier, le 26 mai 1890, « Des Dialectes, de leur classification et de leur délimitation géographique »[1] et je renvoie le lecteur à mon précédent billet, consacré aux idées et à la pratique de Tourtoulon qui, avec Octavien Bringuier, était parti à la découverte de la frontière linguistique entre oc et oïl, contestant... [Lire la suite]

05 février 2013

Tourtoulon et Bringuier, explorateurs de la limite

Un bout de la carte établie par Tourtoulon et Bringuier   Voyage entre òc et oui            S’il nous est possible aujourd’hui d’affirmer l’existence d’une langue occitane, c’est, pour une part non négligeable, grâce au travail de terrain du baron Charles de Tourtoulon et d’Octavien Bringuier en 1873 et à la publication qui s’en suivit : Étude sur la limite géographique de la langue d’oc et de la langue d’oïl. Ce  Rapport destiné au ministre de l’instruction publique... [Lire la suite]
29 octobre 2012

Marchois et Patois de Paris, un rapprochement pertinent ?

Jean-Christophe Dourdet, spécialiste en linguistique occitane et poitevine-saintongeaise, également sociolinguiste réagit ici à un article récemment paru de J. -M. Monnet-Quelet « Le marchois : quelques traits linguistiques communs avec le "patois" parisien présents dans la littérature du XVIIe siècle » publié Mémoires de la Société des Sciences naturelles, archéologiques et historiques de la Creuse, t. 57, 2011-2012. pp. 267-278. Outre la thèse très discutable défendue par l’auteur de l’article, à contre-courant de... [Lire la suite]
14 avril 2011

« Des papillons morts bien aplatis ». Un livre sur le « patois » marchois

  « Des papillons morts bien aplatis ». Un livre sur le « patois » marchois   Au kiosque de la gare de Limoges, on trouve un présentoir consacré à l’histoire et à la culture locale. En attendant mon train, j’y ai feuilleté un livre collectif récent, que j’ai retrouvé depuis dans tous les supermarchés du coin, au rayons des romans (pseudo)limousins, des ouvrages (pseudo)historiques sur la région et des mémoires des gens « du pays » censés faire le bonheur des retraités de nos contrées. Ce... [Lire la suite]