
Ressenti et ressentiment du monolingue
Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire ici, je fréquente des familles manouches et j’y apprends, entre autres choses, leur langue : le sinti (qu’ils appellent manouche, voir ici Rencontre avec une langue invisible : le manouche). Cette langue, j’ai déjà dit combien je la trouve extraordinaire et émouvante, qui invite le philologue amateur à faire tout le chemin à rebour jusqu’en Inde, ne fût-ce qu’à travers le lexique. Mais elle permet d’abord de faire l’expérience,...
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