
Le dernier livre paru de Jean dau Melhau[1], en limousin, cette fois avec traduction en regard, est dérangeant. Dérangeant, parce que Melhau aborde de front, sans faux-fuyant d’aucune sorte, un sujet majeur pour le Limousin et pour la terre entière, dont on préfère parler le moins possible, ou à la rigueur, si l’on y est obligé, en termes généraux, convenus ou techniques : la maladie et la mort des vieux. Des vieilles en l’occurrence. « Mas vielhas » « Mes vieilles » dit le titre et, en effet, les trois textes qui composent le recueil...
[Lire la suite]